Résumé :
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Les récits de Johannes Moy semblent dès l'abord venir d'une autre époque, tant en ce qui concerne les sujets que la langue. Mais ces personnages du passé, le lecteur moderne semble les connaître, les reconnaître, se reconnaître, comme si l'écriture créait plus qu'une connivence, une sorte de prédestination. Car derrière la simplicité, on voit par moments gesticuler les ombres grimaçantes de la folie et de la mort. La seconde d'après elles ont disparu. A-t-on été victime d'une illusion ? Pourtant, plus rien n'est comme avant.
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