Résumé :
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Ils ont le langage rude et les mains abîmées par le travail, mais leur courage est immense, et leur dignité farouche. Ils sont les héros de ce sixième volume des oeuvres complètes de Bernard Clavel. Clavel est célèbre pour ses personnages inoubliables, tous des humbles, des hommes et des femmes du peuple. Dans ses romans de la maturité, on les retrouve encore grandis, les travailleurs qu'il aime et qu'il connaît pour en avoir été : un ancien boulanger (Quand j'étais capitaine), un roulier (Meurtre sur le Grandvaux), des marins (Cargo pour l'enfer), des canuts (La Révolte à deux sous), une aubergiste, des bateliers (La Guinguette), un domestique (Les Roses de Verdun). Les portraits sont si contrastés, les ombres si noires, les regards si lumineux, les traits si marqués, qu'on croirait voir des demi-dieux de l'Antiquité plutôt que des paysans et des ouvriers. Avant Clavel, seul Zola avait atteint une telle puissance dans la simplicité.
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