Résumé :
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« Constatons que Les Ziaux et L'Instant fatal abordent avec une alacrité réconfortante notre aujourd'hui où s'aggrave une impressionnante dégradation du langage, où la circulation des mots, monnaie de dupe, évoque l'émission hémorragique de petits chèques sans provision. Parmi bien des tumultes au silence pareils, ces poèmes nous émeuvent - et nous intriguent - de savoir conserver toute leur fraîcheur et leur âpreté, l'exact accent de leur chagrin, et le tranchant particulier de leur éclat. Le jeu, qui pour les composer parfois les disloque, sauve à travers eux une certaine gravité : celle de la poésie.
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