Résumé :
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Vingt-neuf lettres venues d'Alger nous parlent du FIS, de la violence, de la peur – et aussi de la France. Celle du métro et des marchés de Paris, de la pub, du chômage. Celle dont les antennes paraboliques, sur les toits d'Alger, captent les chaînes télévisées, bruyantes de "gros rires" et de jeux ineptes. Celle de Proust, de Céline et du Nouveau roman, qui donna à Rachid Boudjedra sa vocation et ses mots d'écrivain.
Celle dont les démissions devant la misère et l'intégrisme l'emplissent de désarroi et de révolte. Car il n'a pas cessé de l'aimer, malgré les drames de l'histoire, la colonisation, la guerre.
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