Résumé :
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La Chine a changé. Le fils du consul a grandi. Après quelques pages qui rappellent la vieille cité de Tcheng Tu, magnifiée par la magie de l'enfance, d'un seul regard, il s empare du haut plateau du Yunnan : . mon lac, mes temples, mes remparts, mes montagnes, ma ville »; Tout le burlesque tragique de la Chine d'antan, mais qui s'étend aussi à la Chine nouvelle, à la Chine de la Révolution. Chine des années folles, où, pour la première fois, les Blancs ont peur. Chine où les bombes de Sun Yat-sen à Canton, explosent sous les tables des banquets officiels. Chine des barbouzes anglaises, des pasteurs américains, trop naïfs, qui vont bouter le feu. Chine de Pékin où les ambassadeurs s'endorment dignement à l'ombre des ruine de la Cité Interdite. Que ne trouve-t-on dans le livre de Bodard ? Des agents du Komintern aux officiers immaculés des canonnières françaises du haut Yang Tse Kiang qui aiment les eaux: tumultueuses du fleuve en méprisant le reste du monde, en attendant de devenir plus tard les amiraux de Vichy.
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